La vallée de Rosenlaui réunit toutes les caractéristiques d’un paysage montagneux grandiose : des alpages, des étables, des rochers abrupts et des glaciers étincelants. Et, pour couronner le tout, des gorges qui suscitent l’enthousiasme de tous les amateurs de nature et de romantisme depuis plus d’un siècle.
À partir de 1835, Alexandre Calame séjourne à plusieurs reprises dans l’Oberland bernois qui le fascine par-dessus tout et qui se révèle être une véritable source d’inspiration. En 1853, il exécute deux versions de Souvenir de Rosenlaui, cette huile sur toile et une autre sur bois, de plus petites dimensions.
Dans ce tableau, Calame restitue les motifs du paysage avec soin, dans une technique naturaliste. Entre ombre et lumière, deux parties se distinguent clairement ici. En haut, une lumière chaude enveloppe les cimes dans une voûte céleste bleue parsemée de quelques nuages. En opposition, une masse sombre structurée par le dentelé d’une forêt se déploie jusqu’au premier plan où sont amassées diverses branches de sapins peintes également dans des tonalités chaudes. Elles évoquent l’aspect sauvage de cette nature, souvent exposée à la violence des intempéries. Calame procède subtilement à une reprise de la lumière dans cette partie plus sombre ce qui permet d’animer ainsi le flux du torrent dévalant le paysage.
Au dos de la toile figure la mention suivante : « Vue du Wetterhorn et du Rosenhorn, au premier plan le Reichenbach. Peint sur commande de Son Altesse Impériale Madame la Grande Duchesse de Leuchtenberg. Terminé en juin 1853. A. Calame ». L’œuvre a par conséquent fait partie de la collection impériale de la grande-duchesse de Leuchtenberg (1819-1876 / fille de Nicolas Ier de Russie et épouse de Maximilien de Beauharnais, duc de Leuchtenberg).
À partir de 1835, Alexandre Calame séjourne à plusieurs reprises dans l’Oberland bernois qui le fascine par-dessus tout et qui se révèle être une véritable source d’inspiration. En 1853, il exécute deux versions de Souvenir de Rosenlaui, cette huile sur toile et une autre sur bois, de plus petites dimensions.
Dans ce tableau, Calame restitue les motifs du paysage avec soin, dans une technique naturaliste. Entre ombre et lumière, deux parties se distinguent clairement ici. En haut, une lumière chaude enveloppe les cimes dans une voûte céleste bleue parsemée de quelques nuages. En opposition, une masse sombre structurée par le dentelé d’une forêt se déploie jusqu’au premier plan où sont amassées diverses branches de sapins peintes également dans des tonalités chaudes. Elles évoquent l’aspect sauvage de cette nature, souvent exposée à la violence des intempéries. Calame procède subtilement à une reprise de la lumière dans cette partie plus sombre ce qui permet d’animer ainsi le flux du torrent dévalant le paysage.
Au dos de la toile figure la mention suivante : « Vue du Wetterhorn et du Rosenhorn, au premier plan le Reichenbach. Peint sur commande de Son Altesse Impériale Madame la Grande Duchesse de Leuchtenberg. Terminé en juin 1853. A. Calame ». L’œuvre a par conséquent fait partie de la collection impériale de la grande-duchesse de Leuchtenberg (1819-1876 / fille de Nicolas Ier de Russie et épouse de Maximilien de Beauharnais, duc de Leuchtenberg).