Considéré comme le plus grand peintre de montagnes suisses au XIXe siècle, Alexandre Calame naît à Vevey en 1810. Arrivé à Genève en 1824, il connaît une jeunesse misérable au cours de laquelle il perd l’œil droit. À l’âge de dix-neuf ans, il entre pour trois ans dans l’atelier du peintre genevois François Diday alors qu’il est apprenti chez l’agent de change Diodati. Il fait plusieurs voyages à l’étranger, notamment à Paris et en Hollande, en passant par Düsseldorf et Cologne.
En 1839, son tableau Orage à la Handeck (Musée d’art et d’histoire, Genève) est primé au Salon du Louvre et devient le manifeste de la peinture alpestre du romantisme suisse. La critique genevoise parle de « peinture nationale ». Dès lors, à l’instar de celui qui fut son maître – François Diday –, il connaît une notoriété qui lui vaut des commandes dans toute l’Europe (France, Allemagne, Angleterre, Italie, Russie).
Charles Baudelaire écrit à propos de Diday au Salon de 1845 à Paris : « Calame et Diday. Pendant longtemps on a cru que c’était le même artiste atteint de dualisme chronique ; mais depuis l’on s’est aperçu qu’il affectionnait le nom de Calame les jours qu’il peignait bien… »
Alexandre Calame est effectivement réputé pour avoir dépassé son professeur à plus d’une reprise. Il travaille sur le motif avant de réaliser en atelier des paysages de montagne de grand format. Il dépeint les beautés de la haute montagne et les charmes du Léman, sublimés dans une envolée sauvage et romantique. Il ouvre son atelier genevois à de très nombreux élèves, publie des cours de dessin et des gravures et reçoit plusieurs distinctions honorifiques. Son œuvre peint et dessiné est collectionné dans d'importants musées européens et américains.
En 1839, son tableau Orage à la Handeck (Musée d’art et d’histoire, Genève) est primé au Salon du Louvre et devient le manifeste de la peinture alpestre du romantisme suisse. La critique genevoise parle de « peinture nationale ». Dès lors, à l’instar de celui qui fut son maître – François Diday –, il connaît une notoriété qui lui vaut des commandes dans toute l’Europe (France, Allemagne, Angleterre, Italie, Russie).
Charles Baudelaire écrit à propos de Diday au Salon de 1845 à Paris : « Calame et Diday. Pendant longtemps on a cru que c’était le même artiste atteint de dualisme chronique ; mais depuis l’on s’est aperçu qu’il affectionnait le nom de Calame les jours qu’il peignait bien… »
Alexandre Calame est effectivement réputé pour avoir dépassé son professeur à plus d’une reprise. Il travaille sur le motif avant de réaliser en atelier des paysages de montagne de grand format. Il dépeint les beautés de la haute montagne et les charmes du Léman, sublimés dans une envolée sauvage et romantique. Il ouvre son atelier genevois à de très nombreux élèves, publie des cours de dessin et des gravures et reçoit plusieurs distinctions honorifiques. Son œuvre peint et dessiné est collectionné dans d'importants musées européens et américains.