Après une dizaine d’années consacrées à la photographie documentaire et à un art jalonné par des questions sociales et politiques, en 2002, Koka Ramishvili se remet à la peinture avec la série Story of Kaspar Hauser. Dans la veine des modèles binaires explorés auparavant, il interroge le principe de contrepoint au niveau formel, mettant en avant des oppositions structurelles haut-bas, droite-gauche, devant-derrière.
Intitulée d’abord Genève, ensuite Portraits anonymes, puis L’Architecture de l’Âme, la série s’avère une autre forme de narration, une histoire « naïve, sans camouflage », qui traduit les impressions de l’artiste lors de son arrivée en Suisse, et plus précisément à Genève, au début des années 2000. Tout comme Kaspar Hauser, le jeune adolescent allemand du XIXe siècle dont les origines restent un mystère, Ramishvili devient un « orphelin de l’Europe » et évoque, par ses aquarelles, une véritable crise de l’identité.
Intitulée d’abord Genève, ensuite Portraits anonymes, puis L’Architecture de l’Âme, la série s’avère une autre forme de narration, une histoire « naïve, sans camouflage », qui traduit les impressions de l’artiste lors de son arrivée en Suisse, et plus précisément à Genève, au début des années 2000. Tout comme Kaspar Hauser, le jeune adolescent allemand du XIXe siècle dont les origines restent un mystère, Ramishvili devient un « orphelin de l’Europe » et évoque, par ses aquarelles, une véritable crise de l’identité.
