À l’orée d’un bois ombragé, dans une atmosphère estivale, un tronc se dresse, massif et puissant ; il semble traverser les feuillages de ses branches robustes pour s’élever hors de la forêt et au-delà des limites du tableau. Sujet principal de la toile d’Alexandre Calame, ce tronc de hêtre divise symétriquement la composition de sa majestueuse corpulence.
Sujets d’études, éléments du paysage ou motifs uniques de tableaux, les arbres exercent un attrait impérieux sur Alexandre Calame. C’est l’arbre cassé et isolé, l’arbre de montagne inséré dans un paysage alpin, qu’il déclinera le plus souvent et tout au long de sa vie. Le Tronc de hêtre de 1850, vue rapprochée d’un arbre de plaine, occupe une place remarquable dans le corpus de l’artiste. Pour cette petite étude, à la touche légère et enlevée, Calame se focalise sur le tronc, dont il exalte la puissance souveraine. L’écorce qui pèle sur le pourtour, la mousse qui s’accroche aux racines, et les nœuds du bois ont été patiemment étudiés par l’artiste afin d’en retranscrire la plus précise des impressions. Le tronc large et imposant, si solidement accroché à ses racines et isolé au premier plan, s’assimile à un portrait dont on ne verrait que le torse et dont la silhouette se découpe au-devant de sous-bois à la végétation buissonnante.
Avec beaucoup de liberté et de spontanéité, le peintre cherche à évoquer la plénitude de l’été en mettant en lumière les beautés cachées d’une nature grandiose, celles qui se dissimulent à l’ombre des feuillages, sous les hautes branches. Dans sa recherche d’authenticité et de réalisme, Calame porte une attention toute particulière au traitement du jeu d’ombre et de lumière : il décrit habilement les éclats du soleil qui percent le feuillage et qui dessinent des taches dorées sur le sol et la végétation pour distiller cette ambiance de fraîcheur d’été à l’ensemble de la toile. Les clairs-obscurs, le souci du détail et la description minutieuse des textures démontrent la virtuosité d’un artiste qui voue son art à la célébration de la nature et qui sait s’attarder avec bonheur sur chacune de ses particularités.
Sujets d’études, éléments du paysage ou motifs uniques de tableaux, les arbres exercent un attrait impérieux sur Alexandre Calame. C’est l’arbre cassé et isolé, l’arbre de montagne inséré dans un paysage alpin, qu’il déclinera le plus souvent et tout au long de sa vie. Le Tronc de hêtre de 1850, vue rapprochée d’un arbre de plaine, occupe une place remarquable dans le corpus de l’artiste. Pour cette petite étude, à la touche légère et enlevée, Calame se focalise sur le tronc, dont il exalte la puissance souveraine. L’écorce qui pèle sur le pourtour, la mousse qui s’accroche aux racines, et les nœuds du bois ont été patiemment étudiés par l’artiste afin d’en retranscrire la plus précise des impressions. Le tronc large et imposant, si solidement accroché à ses racines et isolé au premier plan, s’assimile à un portrait dont on ne verrait que le torse et dont la silhouette se découpe au-devant de sous-bois à la végétation buissonnante.
Avec beaucoup de liberté et de spontanéité, le peintre cherche à évoquer la plénitude de l’été en mettant en lumière les beautés cachées d’une nature grandiose, celles qui se dissimulent à l’ombre des feuillages, sous les hautes branches. Dans sa recherche d’authenticité et de réalisme, Calame porte une attention toute particulière au traitement du jeu d’ombre et de lumière : il décrit habilement les éclats du soleil qui percent le feuillage et qui dessinent des taches dorées sur le sol et la végétation pour distiller cette ambiance de fraîcheur d’été à l’ensemble de la toile. Les clairs-obscurs, le souci du détail et la description minutieuse des textures démontrent la virtuosité d’un artiste qui voue son art à la célébration de la nature et qui sait s’attarder avec bonheur sur chacune de ses particularités.