Photographe autodidacte, Walter Pfeiffer puise dans ses nombreux clichés pour reconstituer des ensembles qui, sans chercher à raconter une histoire, reflètent avant tout l’exploration esthétique de l’artiste. Par des rappels de couleurs, de motifs et de sujets, le tout se conjugue dans une harmonie de relations visuelles, ici autour de deux grands formats en noir et blanc. Les onze images qui composent cette sélection ont été prises entre 1974 et 2006 mais elles restent difficiles à situer chronologiquement en raison, notamment, d’un style qui a peu varié au fil des années. Inspiré par le cliché instantané (snapshot) qui trouve son origine dans le milieu underground, le travail de Pfeiffer demeure cependant en marge de toute catégorie.
Parmi ces images, on retrouve quelques-uns des thèmes fréquents dans son univers créatif : les fleurs, les rayures, ou encore les accessoires de mode auxquels Pfeiffer recourt pour sublimer ses sujets. La figure du chat tout comme la déformation d’un visage photographié à travers des coupes de champagne témoignent ici de sa touche d’humour et de son inventivité débordante. Si les vues en contre-plongée et les cadrages très resserrés révèlent une dimension quasi cinématographique, Pfeiffer procure un même sentiment d’intemporalité à chacune de ses photographies dans un décloisonnement total des genres.
En liant l’excentricité au poétique, le travail de Pfeiffer traduit une énergie visuelle puissante. Depuis le début de sa pratique photographique, dans les années 1970, il compose entre existence et apparence – « Sein und Schein » – et nous immerge dans son esthétique créative à la fois audacieuse et décalée. Le statut iconique de ses images ne cesse d’inspirer une société toujours plus avide d’images.
Parmi ces images, on retrouve quelques-uns des thèmes fréquents dans son univers créatif : les fleurs, les rayures, ou encore les accessoires de mode auxquels Pfeiffer recourt pour sublimer ses sujets. La figure du chat tout comme la déformation d’un visage photographié à travers des coupes de champagne témoignent ici de sa touche d’humour et de son inventivité débordante. Si les vues en contre-plongée et les cadrages très resserrés révèlent une dimension quasi cinématographique, Pfeiffer procure un même sentiment d’intemporalité à chacune de ses photographies dans un décloisonnement total des genres.
En liant l’excentricité au poétique, le travail de Pfeiffer traduit une énergie visuelle puissante. Depuis le début de sa pratique photographique, dans les années 1970, il compose entre existence et apparence – « Sein und Schein » – et nous immerge dans son esthétique créative à la fois audacieuse et décalée. Le statut iconique de ses images ne cesse d’inspirer une société toujours plus avide d’images.