Vier von vier (quatre sur quatre) est venu clore de manière inattendue le projet du peintre Thomas Huber pour le siège de la Banque Pictet. Trois tableaux étaient déjà commandés pour le hall du deuxième étage lorsqu’est évoquée la possibilité de compléter l’ensemble par une dernière toile qui prendrait place dans un salon.
Les peintures d’espaces intérieurs trouvent ainsi leur conclusion dans une représentation de l’enveloppe architecturale de l’édifice, sujet du quatrième tableau. L’artiste crée de cette façon une circulation entre l’intérieur et l’extérieur, comme dans une traversée fantasmée du miroir. Le spectateur est invité à déplacer son point de vue pour découvrir l’autre versant des images proposées. À chacun de se remémorer les grandes peintures du hall, de les rassembler mentalement et de s’interroger sur leur correspondance avec la vue de sa façade extérieure.
« Dans la pièce attenante au hall où les trois peintures sont accrochées les unes face aux autres se trouve une quatrième peinture. Elle est plus petite que les autres et montre, contrairement à celles-là, une vue extérieure de maison. La maison se tient sous le soleil étincelant de midi, qui brille au zénith. On ne voit aucun homme, aucune voiture dans la rue de devant. Les maisons avoisinantes sont silencieuses. Elles semblent clairement avoir été construites avant celle du milieu. On remarque que les fenêtres de la maison tout comme les fenêtres des peintures d’espaces intérieurs n’ont pas d’encadrements. On peut ainsi s’imaginer que cette maison reproduit la vue extérieure de l’architecture que nous avions vue de l’intérieur dans les trois grandes peintures – comme le laissent supposer les proportions des fenêtres et des portes ainsi que leur agencement. Le regard à travers certaines fenêtres révèle les mêmes croisillons que ceux que l’on voit devant la maison dans la peinture d’extérieur. La quatrième peinture rassemble les trois bien plus grandes et les fait disparaître dans les ouvertures noires de ses fenêtres», écrit l’artiste dans le texte qui accompagne et parachève son projet pour la Banque Pictet.
Les peintures d’espaces intérieurs trouvent ainsi leur conclusion dans une représentation de l’enveloppe architecturale de l’édifice, sujet du quatrième tableau. L’artiste crée de cette façon une circulation entre l’intérieur et l’extérieur, comme dans une traversée fantasmée du miroir. Le spectateur est invité à déplacer son point de vue pour découvrir l’autre versant des images proposées. À chacun de se remémorer les grandes peintures du hall, de les rassembler mentalement et de s’interroger sur leur correspondance avec la vue de sa façade extérieure.
« Dans la pièce attenante au hall où les trois peintures sont accrochées les unes face aux autres se trouve une quatrième peinture. Elle est plus petite que les autres et montre, contrairement à celles-là, une vue extérieure de maison. La maison se tient sous le soleil étincelant de midi, qui brille au zénith. On ne voit aucun homme, aucune voiture dans la rue de devant. Les maisons avoisinantes sont silencieuses. Elles semblent clairement avoir été construites avant celle du milieu. On remarque que les fenêtres de la maison tout comme les fenêtres des peintures d’espaces intérieurs n’ont pas d’encadrements. On peut ainsi s’imaginer que cette maison reproduit la vue extérieure de l’architecture que nous avions vue de l’intérieur dans les trois grandes peintures – comme le laissent supposer les proportions des fenêtres et des portes ainsi que leur agencement. Le regard à travers certaines fenêtres révèle les mêmes croisillons que ceux que l’on voit devant la maison dans la peinture d’extérieur. La quatrième peinture rassemble les trois bien plus grandes et les fait disparaître dans les ouvertures noires de ses fenêtres», écrit l’artiste dans le texte qui accompagne et parachève son projet pour la Banque Pictet.