Thomas Huber est né en 1955 à Zurich et, après de nombreuses années passées à Düsseldorf, il vit désormais à Berlin. Il entame sa formation au Kunstgewerbeschule Basel, puis fréquente le Royal College of Art à Londres où il est l’élève de David Hockney. Il étudie ensuite à la Staatliche Kunstakademie de Düsseldorf entre 1980 et 1983.
En choisissant une démarche figurative et une matière picturale lisse, à l’opposé du néo-expressionnisme des années 1980, Huber se situe à contre-courant. Il privilégie une peinture savante, métaphysique et chargée de symboles. Son univers imaginaire puise aux sources de l’histoire de l’art – de Pieter Saenredam à l’architecture moderne en passant par l’art byzantin – et ses toiles sont autant de portes ouvertes vers des espaces mentaux et contemplatifs, qui renvoient le spectateur à sa propre perception, usant d’effets récurrents de mises en abyme.
Comme le célèbre tableau René Magritte, La Trahison des images, il joue avec la représentation des apparences et substitue à la fameuse pipe une «utopie prêt-à-habiter ». Son œuvre est tout entier une réflexion sur la peinture : l’artiste interroge constamment sa légitimité, ses supports, son identité, ses limites, son exposition et sa relation au spectateur. Il s’exprime sur ce rapport étroit entre la pensée et le visible dans un important corpus de textes et de discours qui accompagnent fréquemment ses tableaux et ses installations. L’écrit et l’image se complètent et se nourrissent l’un de l’autre.
Son travail est remarqué lors de l’importante exposition Von hier aus en 1984 à Düsseldorf. En 1988, le Centre Georges-Pompidou lui consacre une exposition personnelle, puis, entre 2004 et 2005, une grande rétrospective de son œuvre circule à travers l’Europe.
En choisissant une démarche figurative et une matière picturale lisse, à l’opposé du néo-expressionnisme des années 1980, Huber se situe à contre-courant. Il privilégie une peinture savante, métaphysique et chargée de symboles. Son univers imaginaire puise aux sources de l’histoire de l’art – de Pieter Saenredam à l’architecture moderne en passant par l’art byzantin – et ses toiles sont autant de portes ouvertes vers des espaces mentaux et contemplatifs, qui renvoient le spectateur à sa propre perception, usant d’effets récurrents de mises en abyme.
Comme le célèbre tableau René Magritte, La Trahison des images, il joue avec la représentation des apparences et substitue à la fameuse pipe une «utopie prêt-à-habiter ». Son œuvre est tout entier une réflexion sur la peinture : l’artiste interroge constamment sa légitimité, ses supports, son identité, ses limites, son exposition et sa relation au spectateur. Il s’exprime sur ce rapport étroit entre la pensée et le visible dans un important corpus de textes et de discours qui accompagnent fréquemment ses tableaux et ses installations. L’écrit et l’image se complètent et se nourrissent l’un de l’autre.
Son travail est remarqué lors de l’importante exposition Von hier aus en 1984 à Düsseldorf. En 1988, le Centre Georges-Pompidou lui consacre une exposition personnelle, puis, entre 2004 et 2005, une grande rétrospective de son œuvre circule à travers l’Europe.