Dans tous ses travaux, Adolf Wölfli mêle références auto-biographiques et récits inventés qui racontent une odyssée imaginaire. La composition de ce dessin présente comme toujours un caractère hiératique et frontal. Comme Wölfli a pour habitude de dessiner de la périphérie au centre, un mouvement général se profile sous la forme d’une rue ou parfois d’une voie de chemin de fer et entraîne toute la composition dans des circonvolutions répétées à l’infini. Ces dernières s’articulent en des encadrements aux angles arrondis qui se répètent intérieurement jusqu’au centre de la composition.
Wölfli se dit l’interprète d’une volonté supérieure et par conséquent, ne cherche pas particulièrement à éclairer ses dessins d’explications. Les éléments ornementaux remplissent une fonction aussi bien décorative que rythmique. Quand des personnages sont représentés, ils sont la plupart du temps de face avec un regard en biais cerné de noir. La tête suit rarement les yeux, ce qui confère au visage une expression inquiète, parfois autoritaire, évoquant peut-être celle d’un prisonnier ou d’une sentinelle.
Dans sa manière de travailler, Wölfli ne prémédite rien, il crée avec son crayon et souvent, le geste initie sa pensée. Lorsqu’une feuille est pleine, il passe immédiatement à la suivante, sans interrompre le fil de son invention, comme s’il s’agissait de pages d’écriture continue.
Verso : texte écrit au crayon, signé Skt. Adolf II
Wölfli se dit l’interprète d’une volonté supérieure et par conséquent, ne cherche pas particulièrement à éclairer ses dessins d’explications. Les éléments ornementaux remplissent une fonction aussi bien décorative que rythmique. Quand des personnages sont représentés, ils sont la plupart du temps de face avec un regard en biais cerné de noir. La tête suit rarement les yeux, ce qui confère au visage une expression inquiète, parfois autoritaire, évoquant peut-être celle d’un prisonnier ou d’une sentinelle.
Dans sa manière de travailler, Wölfli ne prémédite rien, il crée avec son crayon et souvent, le geste initie sa pensée. Lorsqu’une feuille est pleine, il passe immédiatement à la suivante, sans interrompre le fil de son invention, comme s’il s’agissait de pages d’écriture continue.
Verso : texte écrit au crayon, signé Skt. Adolf II