Réalisée à New York en 1997, puis successivement à Zurich et à Paris en 1998, la série We Will Never Be So Close Again compose une mosaïque de portraits de personnes anonymes, au volant de leur véhicule. Jules Spinatsch a capturé ces clichés sur la route, à l’arrêt devant des feux de circulation, immortalisant ainsi les quelques secondes d’attente qui précèdent la reprise du trafic.
Sans rien espérer de spectaculaire, conscient de la simplicité de sa démarche, il se concentre sur l’expression de ces hommes et de ces femmes qui attendent de pouvoir repartir, souvent l’air absent, dans leurs pensées ou focalisés sur quelque chose qui se trouve hors de notre champ visuel.
Dérobées à l’insu de leurs protagonistes qui, pris sur le vif, se laissent aller à des attitudes spontanées affranchies de tout contrôle narcissique, ces images nous offrent des fragments de vies rencontrées le temps d’un feu rouge. Comme une expérience fréquemment vécue et banale, le spectateur est placé dans cette intimité aléatoire et éphémère qui peut donner ou provoquer un large spectre d'émotions.
Sans rien espérer de spectaculaire, conscient de la simplicité de sa démarche, il se concentre sur l’expression de ces hommes et de ces femmes qui attendent de pouvoir repartir, souvent l’air absent, dans leurs pensées ou focalisés sur quelque chose qui se trouve hors de notre champ visuel.
Dérobées à l’insu de leurs protagonistes qui, pris sur le vif, se laissent aller à des attitudes spontanées affranchies de tout contrôle narcissique, ces images nous offrent des fragments de vies rencontrées le temps d’un feu rouge. Comme une expérience fréquemment vécue et banale, le spectateur est placé dans cette intimité aléatoire et éphémère qui peut donner ou provoquer un large spectre d'émotions.