Née à Genève en 1872, Alice Bailly s’installe à Paris en 1906. Elle cherche alors sa voie dans différentes directions, toutes à la pointe des tendances contemporaines: fauvisme, puis cubisme et futurisme. Son talent est immédiatement reconnu et ses envois aux Salons parisiens en 1912 sont salués avec enthousiasme par Guillaume Apollinaire. L’année suivante, elle présente sa première exposition personnelle. Proche des avant-gardes, l’artiste se démarque par un style singulier et fantaisiste.
Entre 1917 et 1923, elle réalise par exemple ses fameux « tableaux-laine » (composés de fils multicolores brodés en lignées parallèles sur la toile) qui ne sont pas moins importants que ses toiles peintes. En tant que femme, elle affirme que « l’art n’est pas une affaire de jupon ou de pantalon ». Pourtant, Bailly s’est formée à l'École des demoiselles à Genève, et non pas à l'École des beaux-arts qui était alors interdite aux femmes.
Quand la guerre la surprend en Suisse, elle bénéficie de l’hospitalité de nombreux amis et mécènes tant à Berne qu’à Genève, Soleure, Zurich ou Winterthour. Parmi ses proches figurent le mécène Werner Reinhart, le peintre Cuno Amiet, les écrivains Charles Ferdinand Ramuz, Albert Rheinwald, Henry Spiess et Rainer Maria Rilke, les compositeurs Arthur Honegger et Igor Stravinski ou le chef d’orchestre Ernest Ansermet. À la fin de sa vie, elle abandonne peu à peu le cubo-futurisme pour revenir à une figuration plus classique. En 1936, deux ans avant sa mort, Lausanne lui commande un important décor (La Forêt enchantée et Entracte) pour le foyer du Théâtre municipal.
Entre 1917 et 1923, elle réalise par exemple ses fameux « tableaux-laine » (composés de fils multicolores brodés en lignées parallèles sur la toile) qui ne sont pas moins importants que ses toiles peintes. En tant que femme, elle affirme que « l’art n’est pas une affaire de jupon ou de pantalon ». Pourtant, Bailly s’est formée à l'École des demoiselles à Genève, et non pas à l'École des beaux-arts qui était alors interdite aux femmes.
Quand la guerre la surprend en Suisse, elle bénéficie de l’hospitalité de nombreux amis et mécènes tant à Berne qu’à Genève, Soleure, Zurich ou Winterthour. Parmi ses proches figurent le mécène Werner Reinhart, le peintre Cuno Amiet, les écrivains Charles Ferdinand Ramuz, Albert Rheinwald, Henry Spiess et Rainer Maria Rilke, les compositeurs Arthur Honegger et Igor Stravinski ou le chef d’orchestre Ernest Ansermet. À la fin de sa vie, elle abandonne peu à peu le cubo-futurisme pour revenir à une figuration plus classique. En 1936, deux ans avant sa mort, Lausanne lui commande un important décor (La Forêt enchantée et Entracte) pour le foyer du Théâtre municipal.