Né en 1943 à Courgenay, Rémy Zaugg est actif à la fois comme peintre et philosophe, comme artiste conceptuel et sculpteur, comme analyste de l’espace urbain et architecte.
Sa démarche ontologique se tourne entièrement vers une réflexion sur l’art et son moyen d’expression privilégié est le langage. Ses œuvres ne contiennent donc ni fiction ni représentation picturale illusionniste. S’inscrivant dans une esthétique minimale – aspect industriel des couleurs, usage d’éléments préfabriqués et typographie sérigraphiée –, il s’écarte de ce mouvement dans sa volonté d’entraîner le spectateur au-delà du visible, dans une réflexion existentielle.
La rencontre avec l’œuvre de Barnett Newman, Day Before One, a un effet détonateur. Elle déclenche l’intérêt de Zaugg pour le phénomène de la vision. Puis l’étude de la peinture de Paul Cézanne l’amène à redéfinir sa relation au motif et à sa représentation.
Après avoir suivi les enseignements de l’Allgemeine Gewerbeschule de Bâle, Zaugg, insatisfait, continuera sa formation intellectuelle et artistique en autodidacte. Son intérêt le porte autant vers les mathématiques et la physique que vers l’archéologie ou la sémiologie. Esprit analytique, il puise dans cette érudition pour construire une dialectique entre le réel et le fictif, le visible, le lisible et l’imaginaire. Zaugg propose ainsi un statut d’équivalence entre l’auteur, le spectateur et l’œuvre.
Sa démarche ne se limite pas à la seule peinture, mais s’articule également autour de la pratique d’expositions et de la production de textes théoriques. Depuis sa première exposition muséographique au Kunstmuseum de Bâle en 1972, ses expositions personnelles n’ont cessé de se succéder dans les lieux d’exposition les plus engagés d’Europe. D’autre part, il participe à d’importantes expositions collectives comme la Documenta de Kassel en 1982, Skulptur Projekte Münster en 1987. Nombre de ses œuvres ont trouvé place dans l’espace public. En 1991, le Musée d’art moderne de la Ville de Paris fait appel à Zaugg pour la conception d’une exposition consacrée à Alberto Giacometti et, en 1995, il assume le même rôle pour l’exposition de Herzog & De Meuron au Centre Georges-Pompidou.
Sa démarche ontologique se tourne entièrement vers une réflexion sur l’art et son moyen d’expression privilégié est le langage. Ses œuvres ne contiennent donc ni fiction ni représentation picturale illusionniste. S’inscrivant dans une esthétique minimale – aspect industriel des couleurs, usage d’éléments préfabriqués et typographie sérigraphiée –, il s’écarte de ce mouvement dans sa volonté d’entraîner le spectateur au-delà du visible, dans une réflexion existentielle.
La rencontre avec l’œuvre de Barnett Newman, Day Before One, a un effet détonateur. Elle déclenche l’intérêt de Zaugg pour le phénomène de la vision. Puis l’étude de la peinture de Paul Cézanne l’amène à redéfinir sa relation au motif et à sa représentation.
Après avoir suivi les enseignements de l’Allgemeine Gewerbeschule de Bâle, Zaugg, insatisfait, continuera sa formation intellectuelle et artistique en autodidacte. Son intérêt le porte autant vers les mathématiques et la physique que vers l’archéologie ou la sémiologie. Esprit analytique, il puise dans cette érudition pour construire une dialectique entre le réel et le fictif, le visible, le lisible et l’imaginaire. Zaugg propose ainsi un statut d’équivalence entre l’auteur, le spectateur et l’œuvre.
Sa démarche ne se limite pas à la seule peinture, mais s’articule également autour de la pratique d’expositions et de la production de textes théoriques. Depuis sa première exposition muséographique au Kunstmuseum de Bâle en 1972, ses expositions personnelles n’ont cessé de se succéder dans les lieux d’exposition les plus engagés d’Europe. D’autre part, il participe à d’importantes expositions collectives comme la Documenta de Kassel en 1982, Skulptur Projekte Münster en 1987. Nombre de ses œuvres ont trouvé place dans l’espace public. En 1991, le Musée d’art moderne de la Ville de Paris fait appel à Zaugg pour la conception d’une exposition consacrée à Alberto Giacometti et, en 1995, il assume le même rôle pour l’exposition de Herzog & De Meuron au Centre Georges-Pompidou.