Un cadre de fenêtre, un tavillonnage composé d’écailles, les persiennes des volets, autant de détails qui décrivent l’architecture et que l’artiste aime à relever par l’apposition de cette « seconde peau » faite de latex et de tissu. Celle qui reçut une formation de couturière avant d’entrer à l’École des arts appliqués de Zurich fait de cette empreinte comme un manteau de l’ancienne clinique privée (le Bellevue de la famille Binswanger à Kreuzlingen, en Thurgovie).
Dans les années 1980, l’artiste s’intéresse souvent à des espaces pour leur dimension physique et psychologique. Après être intervenue d’abord dans une prison, elle poursuit ce travail dans différentes institutions sociales où des personnes séjournent contre leur gré, établissant ainsi une analogie entre le bâtiment et le corps humain.
Dans les années 1980, l’artiste s’intéresse souvent à des espaces pour leur dimension physique et psychologique. Après être intervenue d’abord dans une prison, elle poursuit ce travail dans différentes institutions sociales où des personnes séjournent contre leur gré, établissant ainsi une analogie entre le bâtiment et le corps humain.