Constitué de blocs erratiques déposés par des glaciers il y a des milliers d’années, cet ensemble sculptural est marqué par des trous de carottage qui ont ajouré le rocher de façon régulière et systématique.
Face à ces trous dessinés mécaniquement, deux temporalités antinomiques se confrontent : la géologie plurimillénaire de ces roches présentées à l’état naturel – tels qu’ils se redécouvrent de nos jours au fur et à mesure du retrait des glaciers – et l’exploitation industrielle récente mise au point par l’être humain. Percée artificiellement, la roche devient ainsi une expression physique de la surexploitation des ressources de la planète.
Face à ces trous dessinés mécaniquement, deux temporalités antinomiques se confrontent : la géologie plurimillénaire de ces roches présentées à l’état naturel – tels qu’ils se redécouvrent de nos jours au fur et à mesure du retrait des glaciers – et l’exploitation industrielle récente mise au point par l’être humain. Percée artificiellement, la roche devient ainsi une expression physique de la surexploitation des ressources de la planète.